Il y a les mots, les actes, les pensées
Ce besoin insatiable de donner
Ces mots si doux à prononcer
Ces actes nées de mes pensées
De tendresse j’ai si souvent manqué
Qu’a sa rencontre j’ai paniqué
J’ai appris à l’apprivoiser
Elle m’a tellement apporté
La tendresse est bien plus qu’un mot
Plus qu’une définition dans le dico
Tu vie en moi dans mes pensées
C’est ma vie que tu sauvé
J’avais soif de tes baisers
Tu m’as fait boire jusqu’à l’ivresse
J’ai bu à ta coupe assoiffée
Tu as asséché ma sècheresse
Roule mon Amour, roule
Je suis la blotti contre toi
Personne ne la conduit sauf moi !
Mais toi tu peux, tu es en moi
Accélère encore, accélère
Accélère à t’en arracher les bras
On n’est si peu de choses ici bas
La j’existe, grâce a toi.
Plus rien ne compte à cet instant
Je ferme les yeux, mon corps ressent
Accélère encore, accélère
Laissons nos vies loin derrière
Un grain de folie pour ton grain de peau
Un brin de folie pour tes taches de rousseur
Autant de taches que de battements de cœurs
Autant de cœur que de grain de peau
Tout d’abord un baiser tendre
De tendres baisers sur ta peau
Tu commences alors à t’étendre
Et ma bouche parcours ta peau
La, on commence à s’entendre
A s’entendre sans s’étendre trop
C’est ta peau qui me fait comprendre
Ton corps offert est un cadeau
Comme c’est bon cette douce chaleur
Cette douce chaleur à fleur de peau
Le temps ce fige avec lenteur
Reprend sa course au jour nouveau
Je suis un bateau, j'ai besoin de prendre le large
Même si je prend l'eau, j'ai besoin de prendre le large
Toi, tu es mon ancre, ma bousole, mon compa
Tu me stabilises, me guide et je vogue dans tes bras
Je suis un bateau percé et je coule
Je prend le large, enfin, je tangue et je roule
Je dois briser toutes les chaînes qui nous unirons
Mais toi mon ancre, regarde, regarde l'horizon
Je suis un bateau, une épave échoué
Toi mon ancre, je te préserve, tu n'es même pas mouillé
Malgré tous ces courants qui m'appellent vers le fond
Toi mon ancre stable, tu touches l'horizon
Je te tiendrais la main
Tu me regarderais, je lirais le bonheur dans tes yeux
Tu serrais grosse, enfin
Nous attendrions ce fruit cultivé à deux
Nous aurions discouru sur son prénom
Tu aimes, je déteste
Nous ne serions pas d’accord, fille ou garçon
Mais notre amour ne serait pas en reste
Et enfin il viendrait, après tant de temps
Cet enfant hypothétique
Il sortirait enfin du néant
Alors, fille ou garçon, on s’en fout, c’est magique
Je te parle belle endormie
Je te dis toute ma douceur
Mes rêves, mes attentes, mes peurs
Et je te vois, tu souries…, es-tu vraiment endormie ?
Alors soudain je te caresse
Tu frisonne et enfin tu t’ouvres
Je te regarde mon ivresse
Et ton visage je redécouvre
Ma bouche cherche tes lèvres
Et tes lèvres de plaisir frémissent
Belle éphémère, je suis en fièvre
Je viens ma belle, je suis en lice
Tu dors mon amour ?
Oui, tu dors, et je te regarde
Tu es couverte de sueur
Nous avons combattu des heures
Nous nous étions couchés tôt
Ton regard m’a surpris à nouveau
C’est ta peau qui m’a désarmé
Une si belle arme peut me tuer
J’ai luté pour reprendre le dessus
Et finalement j’ai vaincu
J’ai utilisé toutes mes armes
Toi, uniquement ton charme
M’auras-tu laissé gagner ?
Pour que je ressente un peu de fierté ?
Notre bataille est terminée
Cette nuit c’est moi qui ai gagné
Mais ce n’est qu’une bataille, pas la guerre
Et cette bataille est éphémère
Demain nous livrerons un autre combat
Et cette fois ci, qui gagnera ?
Fifille, tu m’as eu
Tu étais si loin de mes pensées
Le chat et la souris ont joués
Mais c’est moi qui t’ai eu
Quel bonheur de lire ta bouche
De découvrir nos découvertes
Tu me parles et je diserte
Ma fleur, je suis une vielle souche
Comme j’aime le goût de ta peau
En toi j’ai chaud sans toi j’ai froid
Reste, je ne part pas
Je reviendrai, bientôt
Je parle d’elle qui est si fine… ;-)
Je regarde ton regard
Je vois le bleu de tes yeux
Tantôt bleu gris par désespoir
Tantôt bleu ciel, bleu amoureux
Je ne connaissais pas les yeux bleus
Mais j’ai connu d’autres couleurs
Maintenant je sais ce que je veux
Je veux ton regard, tes lueurs
Comme ton regard m’a éclairé
Grace à toi maintenant je vois
Tu me regarde et je te vois
Tu vois en moi mon regard aimé
Le marteau est tombé
Je ne suis plus son père
Pourtant c’est moi qui l’ai élevé
La justice à un goût bien amer
J’ai vécu tes premières secondes
J’ai même compté tes doigts de pieds
Coiffé tes premières boucles blondes
Avant qu’elles ne deviennent foncées
Je te portais comme une victoire
Les bras tendu vers le ciel
Même si j’ai perdu l’espoir
Mon amour sera éternel
Comme je t’aime mon fils
